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Le Royaume-Uni se positionne pour devenir le nouveau paradis de la crypto
Le Royaume-Uni pourrait bien devenir une place incontournable du monde des crypto.

House of Commons
Le géant du capital-risque Andreessen Horowitz (a16z) a annoncé ce week-end qu'il ouvrirait son premier bureau en dehors des États-Unis à Londres.
Il prévoit de se concentrer sur les investissements dans la blockchain.
A16z a cité l'optimisme des autorités britanniques à l'égard du Web3 comme raison de l'établissement de son avant-poste international dans cette ville.
Andreessen Horowitz, l'un des fonds de capital-risque les plus influents de la Silicon Valley, gère 35 milliards de dollars d'actifs, dont 7,6 milliards dans le secteur des cryptomonnaies.
Le fonds détient des participations dans de nombreuses entreprises du Web3, telles que : Avalanche, Coinbase, MakerDAO, Uniswap, Nansen, Yuga Labs, et Worldcoin.
Andreessen Horowitz a également annoncé le financement de l'entreprise de blockchain Gensyn, basée au Royaume-Uni, qui se concentre sur le développement de l'IA.
A16z a déclaré qu'un "régime réglementaire clair" est essentiel à l'innovation dans le domaine de la blockchain. Son gouvernement a récemment dévoilé des plans visant à élaborer des règles qui protègent les consommateurs tout en encourageant l'innovation.
L’escalier se balaye par le haut :
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, affirme vouloir faire du Royaume-Uni le centre mondial du Web3, une ambition similaire à celle de la France de devenir un hub européen des crypto.
La fête est finie au US : La semaine dernière, la SEC a mis en cause les boites comme Binance et Coinbase (cette dernière étant une société portefeuille d'a16z) dans des affaires qui pourraient mettre en péril leur avenir aux États-Unis.
En plus d'établir son bureau à Londres, a16z crypto prévoit d'ouvrir un accélérateur de startups et de collaborer avec des universités britanniques. Londres souhaite ainsi concurrencer Paris et l'Union européenne en devenant un centre mondial du Web3.