EDF écrase ses rivaux

Coup d'envoi des travaux du premier parc éolien flottant français.

Bonjour. EDF va construire le plus grand parc éolien français en mer au large de la Normandie, le président de la Saudi National Bank démissionne après le rachat de Crédit Suisse, et la Silicon Valley Bank a été rachetée par First Citizens.

Programme d’aujourd'hui :

  • EDF décroche un contrat pour le plus grand parc éolien français.

  • Israël : Netanyahu concède une pause sur sa réforme judiciaire.

  • À la une : Elon Musk estime que Twitter vaut 20 milliards de dollars, deux fois moins que son prix d'acquisition.

L'IDÉE PRINCIPALE

Crédits photo : Ad Meskens

EDF décroche le parc d'éoliennes au large de la Normandie et écrase ses rivaux

EDF et son partenaire canadien Maple Power vont installer le plus grand parc éolien en mer français mis sur le marché à ce jour. Le duo bénéficiera d'un tarif garanti d'achat d'électricité pendant vingt ans pour sécuriser leur investissement.

  • 1 gigawatt de puissance - soit de quoi alimenter en électricité 2 millions de personnes.

  • Au large de la Normandie.

  • Prévoit de commencer à produire de l'électricité en 2031.

Portefeuille d’EDF : 5/8 parcs éoliens offshore en France.

Comme l'impose la Commission européenne, le régulateur de l'énergie revendique un choix essentiellement basé sur le prix de l'électricité proposé par les candidats. EDF propose un prix de 44,9 euros le mégawattheure.

Ce prix extrêmement bas atteste de l'intensité concurrentielle pour obtenir ces projets.

  • Projets éoliens terrestres : les prix atteignent près de 80 euros le MWh.

  • Dans l'éolien offshore : les prix sont proches des 140 euros le MWh.

EDF n'est pas le seul à avoir cassé les prix. la Commission européenne a ouvert ces dernières semaines une procédure « d'offre anormalement base » pour réexaminer les propositions d'Ocean Winds (Engie et EDPR), de Vattenfall et de Skyborn Renewables, de TotalEnergies et RWE et du consortium mené par EDF.

À LA UNE

Elon Musk estime que Twitter vaut 20 milliards de dollars, deux fois moins que son prix d'acquisition. (Figaro)

International : Le président de la Saudi National Bank démissionne après le rachat de Crédit Suisse. (Challenge)

Retraites : le bras de fer continue entre Emmanuel Macron et les syndicats. (Echos)

La Silicon Valley Bank rachetée par First Citizens, banque américaine. (BFM)

Thérapies géniques : le ciseau moléculaire Crispr livre ses premiers traitements. (LeMonde)

INTERNATIONAL

Photo : Amir Levy/Getty Images

Netanyahou suspend la réforme judiciaire pour ramener l’Israël au calme.

Benyamin Netanyahou a finalement cédé en annonçant la suspension de son projet de réforme judiciaire. Depuis trois mois, le pays s'enfonçait dans la crise politique.

1. Que prévoit le projet de réforme ?

Le texte porté par le gouvernement cherche à diminuer les pouvoirs de la Cour suprême au profit de ceux du Parlement. Parmi les dispositions les plus contestées figure la clause « dérogatoire » : elle permet aux députés, par un vote à la majorité simple, d'annuler une décision de la Cour suprême.

2. Pourquoi une telle réforme ?

En l'absence de Constitution, les juges interprètent les lois fondamentales d'Israël. Selon le gouvernement de coalition - qui allie des partis de droite, d'extrême droite et des formations juives ultraorthodoxes -, la Cour suprême a abusé de ses pouvoirs en livrant des interprétations erronées des textes ayant mené à l'invalidation de lois et de nominations.

3. Comment a évolué la crise ?

Dès qu'il est présenté, le 4 janvier, par le nouveau ministre de la Justice Yariv Levin, le projet de réforme suscite une levée de boucliers. Des milliers d'Israéliens descendent dans les rues de Tel Aviv dès le samedi suivant pour protester contre le texte. Les manifestations deviennent hebdomadaires, gagnent en ampleur et s'étendent aux autres grandes villes du pays.

4. Quelles sont les réactions à l'étranger ?

En France, pays qui compte la plus importante communauté juive après Israël et les Etats-Unis, Emmanuel Macron aurait discrètement exprimé ses craintes sur le projet de réforme lorsqu'il a reçu à dîner Benyamin Netanyahou à l'Elysée, début février, d'après « Le Monde » et le « Times of Israel ».

Bonne journée,