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Des nouvelles de Neom, la ville saoudienne du futur

Plus de détails ont récemment été dévoilés, mais les défenseurs des droits de l'homme s'inquiètent - sans parler des sceptiques qui doutent que le projet ne voie jamais vraiment le jour.

Morphosis Architects

En 2017, le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a annoncé Neom, une utopie désertique d'une valeur de 1 T$, comme moyen de réduire la dépendance du pays au pétrole et de diversifier son économie

Plus de détails ont récemment été dévoilés, mais les défenseurs des droits de l'homme s'inquiètent - sans parler des sceptiques qui doutent que le projet ne voie jamais vraiment le jour.

À quoi ressemblera Neom ?

Situé sur 10,2 millions de kilomètres carrés de désert, Neom fonctionnera en dehors du gouvernement conservateur de l'Arabie saoudite, avec ses propres impôts, son propre droit du travail et son propre système judiciaire.

Il sera composé de dix régions, dont quatre sont déjà connues :

  • Sindalah : Une île parsemée d'hôtels et de marinas pour yachts, dont l'ouverture est prévue en 2024. Les touristes pourront plonger dans les récifs et les épaves de la mer Rouge.

  • The Line : Un bâtiment continu d'environ 130 miles de long qui abritera 9 millions de personnes dans une ville intelligente sans voiture.

  • Oxagon : Un complexe industriel flottant (octogone) destiné à la production et à la recherche.

  • Trojena : Une destination de ski en plein air qui accueillera les Jeux asiatiques d'hiver en 2029.

Parmi les autres avantages futuristes, citons l'utilisation du taxi aérien Volocopter, dans lequel Neom affirme avoir investi 175 millions de dollars.

Mais le projet suscite de vives controverses

Les experts s'inquiètent de l'impact environnemental d'une station de ski en plein désert, tandis que les spécialistes de la protection de la vie privée se méfient des capacités de surveillance et de collecte de données de la ville intelligente.

Des employés clés ont quitté l'entreprise en raison d'un environnement de travail jugé hostile. Le PDG Nadhmi al-Nasr a déclaré un jour qu'il traitait ses employés comme des esclaves et que "lorsqu'ils tombent raides morts, je m'en réjouis".

Le comble ? L'ONU a dénoncé Neom pour l'expulsion forcée de membres de la tribu Howeitat. Un membre a été tué par les forces saoudiennes, trois ont été condamnés à la prison et trois devraient être exécutés.