Bonjour. La Suède, représentée par la chanteuse Loreen, a remporté la finale de l'Eurovision, qui a eu lieu samedi soir à Liverpool, dans le nord de l'Angleterre.

Programme d’aujourd'hui :

• « Choose France » : 200 patrons étrangers à Versailles, Macron leur dit « I love you ».

• Interview : PDG de JPMorgan sur la crise banquaire.

• À la une : Emmanuel Macron a reçu Elon Musk hier matin.

L'IDÉE PRINCIPALE

200 patrons étrangers à Versailles pour Choose France

Le sommet « Choose France » de lundi était l’occasion pour le chef de l’État de convaincre les entreprises étrangères de participer à la réindustrialisation de La France.

Les promesses d’investissement étranger vont jusqu’à 13 milliards d’euros, et 8 000 emplois.

Deux raisons principales de choisir la France :

1. La perspective d'avoir une énergie décarbonée peu chère à moyen terme avec le nucléaire.

2. Les talents.

Plus de 200 dirigeants internationaux étaient réunis ce lundi à Versailles

• Le sommet a permis à Emmanuel Macron de réexposer sa politique en matière d'attractivité économique, un fil rouge depuis son premier mandat, devant plus de 200 patrons étrangers.

• Une stratégie qui a fait ses preuves avec le taïwanais ProLogium, dont Emmanuel Macron avait rencontré le PDG pour la première fois à Choose France en juillet dernier.

• Dans son argumentaire, le président de la République a mis en avant l'excellente performance de la France, première terre d'accueil des investissements étrangers en 2022 pour la quatrième année d'affilée.

28 projets : 1.725 décisions d'investissement ont été recensées dans l'Hexagone l'an dernier par Business France.

6ᵉ sommet : Plus de la moitié des projets « emblématiques d'une réindustrialisation verte », et un total de 13 milliards d'euros d'investissements, davantage que les 10,8 milliards engrangés lors des deux sessions de 2022.

À part le Taïwanais ProLogium, le chinois XTC va, lui aussi, apporter 1,5 milliard d'euros, avec le français Orano, pour créer une coentreprise de recyclage de batteries.

Le portugais Powerdot prévoit 140 millions d'euros d'ici à 2025 pour développer des bornes de recharge rapides.

À LA UNE

«Choose France» : Emmanuel Macron reçoit Elon Musk ce lundi matin. (Figaro)

Elon Musk nomme Linda Yaccarino à la tête de Twitter. (Figaro)

Bruxelles confirme la résilience de l'économie européenne. (Echos)

ECONOMIE

Le directeur général de JPMorgan prévoit l'adoption de nouvelles règles dans le secteur banquaire

Jamie Dimon estime que les autorités financières ont oublié une leçon essentielle qu'apprennent la plupart des gens à l'école primaire : Lorsque vous pointez du doigt quelqu'un d'autre, vous avez toujours trois doigts pointés vers vous.

Dans une interview accordée à Bloomberg, le PDG de JPMorgan Chase a déclaré que, dans leur acharnement à vouloir éradiquer les crises bancaires, les décideurs politiques risquent de précipiter le pays dans de nouveaux désastres.

Qui est vraiment coupable ?

Les récentes faillites de banques régionales ne peuvent pas être imputées uniquement à Jerome Powell, le président de la Fed. La Silicon Valley Bank, la Signature Bank et la First Republic Bank - dont la dernière a été rachetée par JPMorgan - avaient toutes une mauvaise gestion des risques, ce qui signifie qu'elles accordaient de nombreux prêts qui finissaient par ne pas être remboursés.

En outre, les banques ne disposaient pas de suffisamment de liquidités pour rembourser leurs propres dettes lorsque les déposants ont commencé à se retirer en masse et à se tourner vers des institutions financières plus importantes.

M. Dimon est conscient de tout ça, mais trouve ridicule que la Fed soient si surpris que les banques fassent faillite alors que les taux d'intérêt ont été multipliés par 10 en un peu plus d'un an et se situent aujourd'hui entre 5 % et 5,25 %.

“Je pense que les régulateurs doivent faire preuve d'humilité", a déclaré M. Dimon à Bloomberg. Ils devraient examiner la situation et dire : "D'accord, nous avons un peu participé au problème", au lieu de se contenter de pointer du doigt.

• Selon lui, ce n'est pas en renforçant les règles de conformité et en procédant à des tests de résistance superficiels qu'on évitera les faillites.

• La banque PacWest, basée à Beverly Hills, devrait être le prochain établissement à faire faillite. La semaine dernière, le cours de son action a chuté de plus de 50 % en une seule journée. Là encore, il s'agit d'une situation où des déposants paniqués retirent leurs liquidités et les transfèrent ailleurs

Bonne journée,